Ederson Jesus

Chercheur en microbiologie des sols

EMBRAPA (Brazil

Dates de séjour :
01/02/2021 – 31/12/2021

Unité.s de recherche référente.s  :
LSTM

Contact:
ederson.da-conceicao-jesus@umontpellier.fr

BIO

Ederson Jesus est titulaire d’un doctorat en sciences du sol de l’Université fédérale de Lavras, au Brésil. Il est actuellement chercheur à la Société brésilienne de recherche agricole, également connue sous le nom d’EMBRAPA. Ses recherches portent sur l’écologie microbienne du sol et les interactions plantes-microbes, notamment l’interaction entre les rhizobiums et les légumineuses. Il travaille sur la fixation biologique de l’azote sur le haricot commun, qui est au centre de ses recherches à MAK’IT. Il s’est également spécialisé sur les effets de l’utilisation des terres sur les communautés microbiennes du sol en Amazonie brésilienne.

Le Dr Jesus dirige des projets financés par des organismes de financement brésiliens et internationaux tels que le Conseil national brésilien pour le développement scientifique et technologique et les Académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine des États-Unis. Il collabore également avec des chercheurs au Brésil et à l’étranger.

PROJET

Une histoire de symbiose : dévoiler l’interaction entre le haricot commun et ses symbiotes rhizobiens

Le haricot commun (Phaseolus vulgaris L.) est l’une des légumineuses les plus importantes pour la consommation humaine directe. Cette culture entre dans une symbiose spéciale avec des bactéries du sol connues sous le nom de rhizobia, qui vivent dans les nodules des racines et où elles fournissent à la plante l’azote de l’air. Ce processus est connu sous le nom de fixation biologique de l’azote. Le haricot commun nodule efficacement avecRhizobium tropici, mais pas avec les espèces deBradyrhizobium. Cependant, j’ai découvert qu’une synergie se produit lorsque ces deux bactéries sont couplées, ce qui profite à la plante.

Malgré ces résultats positifs, les mécanismes qui sous-tendent cette interaction n’ont pas été dévoilés. J’émets l’hypothèse que deux composants symbiotiques, les gènes de nodulation et le système de sécrétion de type III (T3SS), pourraient être impliqués. Leur rôle sera évalué en générant des mutants d’insertion et de délétion et en testant comment ces mutations affectent l’effet de co-inoculation synergique. Les génomes de différentes souches deBradyrhizobiumseront également comparés pour examiner en détail d’autres caractéristiques génétiques qui pourraient être liées au phénotype de symbiose. En outre, la colonisation des nodules par les souches sauvages et mutantes sera évaluée par microscopie.

J’ai pour ambition finale que ce travail propose des pistes de solutions pertinentes pour le développement de technologies vertes et peu coûteuses pour l’agriculture tropicale.