Brian Dowd-Uribe

Brian Dowd-Uribe

Professeur associé en géographie humaine

Université de San Francisco (États-Unis)

Dates de séjour
01/09/2022 – 30/06/2023

Unité.s de recherche référente.s :
INNOVATION

Contact:
brian.dowd-uribe@umontpellier.fr

Bio

Brian Dowd-Uribe est professeur associé aux départements international et d’études environnementales de l’Université de San Francisco.

Les recherches du Dr Dowd-Uribe portent sur la façon dont les changements dans les systèmes alimentaires, agricoles et hydriques affectent les producteurs, les consommateurs et les communautés, principalement en Afrique occidentale et en Amérique centrale. Ses recherches portent principalement sur les politiques et les processus de production de connaissances des nouvelles biotechnologies agricoles en Afrique. Il est cofondateur du projet « Cartographie des biotechnologies en Afrique », un projet multidisciplinaire visant à créer des ensembles de données robustes et accessibles au public sur les biotechnologies en Afrique, et deGlobus, une revue d’études internationales sur la justice sociale.

Avant de rejoindre l’USF, le Dr Dowd-Uribe a occupé les postes de président du département de l’environnement et du développement à l’Université pour la paix du Costa Rica, mandatée par les Nations unies, de chercheur postdoctoral au Centre de recherche sur les décisions environnementales de l’Institut de la Terre de l’université Columbia et de volontaire pour la protection de l’environnement dans les US Peace Corps au Togo, en Afrique occidentale.

Il est titulaire d’un doctorat interdisciplinaire et d’une maîtrise en études environnementales de l’Université de Californie à Santa Cruz, ainsi que d’une licence en écologie et d’une licence en études latino-américaines de l’Université de Californie à San Diego.

Projet

Innover pour réussir en Afrique : comment le pouvoir, la production de connaissances et les communications font miroiter les promesses des cultures OGM malgré des résultats médiocres

Ce projet de recherche pose la question suivante : qu’est-ce qui maintient la ferveur envers les cultures génétiquement modifiées (GM) en tant qu’outil de lutte contre l’insécurité alimentaire chez les petits exploitants agricoles africains, malgré la sous-performance de ces cultures GM sur le continent ? Je soutiens que cet élan est soutenu non seulement par les actions d’acteurs puissants, mais aussi, et c’est important, par les logiques et les normes des paradigmes dominants de production et de diffusion des connaissances, qui créent implicitement des représentations légitimes du succès à partir de résultats par ailleurs peu reluisants.

Ce projet de livre s’appuie sur des observations de parties prenantes, des entretiens, de nouvelles bases de données et des examens détaillés des méthodes d’évaluation pour analyser les logiques et les normes dominantes qui guident la production de connaissances sur les cultures GM. Je relie cela à une analyse des stratégies de communication scientifique qui permettent de les faire connaître au grand public.

Cette recherche vise à proposer des cadres d’analyse utiles pour l’examen des systèmes de production et de diffusion des connaissances d’autres interventions agricoles. Elle démontre également que les normes de production et de diffusion des connaissances constituent un domaine important d’examen critique afin d’accélérer les transitions les plus appropriées qu’il soit vers le développement durable.