Le projet scientifique

Un projet scientifique ciblé, promouvant la transversalité

MUSE vise à répondre à trois défis interdépendants : (1) promouvoir une agriculture écologiquement innovante, contribuant à la sécurité alimentaire et à la qualité environnementale ; (2) encourager la transition vers une société gérant durablement ses ressources et son milieu ; (3) améliorer la santé humaine dans les environnements changeants. Si ces trois défis concernent plus particulièrement les pays en développement d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud, situés dans les zones intertropicales et autour de la Méditerranée, ils concernent aussi toute la planète.

Les sciences traitant des objets relatifs à l’agriculture, à l’environnement, à la biodiversité, à la biologie et à la santé sont au cœur du projet. Pour chacune d’entre elles, en plus de soutenir les travaux au cœur des disciplines, MUSE doit transformer la manière dont nous travaillons et nous amener à construire de nouveaux ponts entre : l’agriculture et l’environnement afin d’adresser des perspectives d’agroécologie ; l’environnement et de la santé pour couvrir une nouvelle dimension de l’écologie de la santé ; la santé et l’agriculture, pour faire un lien entre conditions d’alimentation et conditions de bien-être, par exemple.

Afin d’atteindre cette ambition, MUSE connectera les domaines clés ci-dessus avec la chimie, les sciences sociales, les sciences de la nature, les sciences formelles ou les sciences de l’ingénieur. En effet, la chimie et le génie chimique sont essentiels à la réussite de notre projet, pas seulement parce qu’ils sont naturellement liés à la pharmacie, à la bio-santé ou à la biochimie des plantes, mais aussi parce qu’ils ouvrent de nouveaux horizons autour des matériaux bio-sourcés, de la décontamination des sols, du recyclage des matériaux ou du stockage de l’énergie.

La bio-informatique, les bio-mathématiques et la bio-physique sont également incontournables puisque les besoins en matière de modélisation et de traitement de données sont essentiels aux sciences de l’agriculture, de l’environnement et de la santé ou encore pour créer des outils permettant de développer des gouvernances pertinentes des ressources et écosystèmes. En outre, les attentes s’intensifient en matière de collecte d’information (électronique) ou d’assistance aux interactions environnementales ou humaines (robotique).

MUSE favorisera une intégration plus forte des sciences sociales en s’appuyant sur les compétences de tous ses membres dans ce grand champ scientifique. Ces compétences permettront de renforcer notamment des domaines clés comme par exemple les aspects légaux et éthiques de la prévention des risques, l’équilibre entre développement économique et préservation des droits, ou encore la dimension économique des systèmes de santé, etc. Ces compétences permettront aussi la transformation d’innovations scientifiques en innovations sociétales par le développement de l’ entrepreneuriat et d’approches de gestion adaptées.

Par ces nouvelles approches, nous apporterons des ruptures scientifiques et des innovations industrielles ou sociétales dans les domaines de l’agriculture, de la santé humaine et de l’environnement. Ainsi, MUSE aura un effet transformant en ouvrant l’Université à de nouvelles opportunités de partenariats avec le secteur public (et les politiques publiques) et avec le secteur privé (des startups aux grands groupes, mais aussi les ONG et fondations).

Champs scientifique