Unité Mixte de Recherche Plant Health Institute of Montpellier | PHIM

Plant Health Institute of Montpellier (PHIM)

Étudier l’écologie, la diversité et les mécanismes d’interactions entre les plantes et les éléments de l’environnement biotique et abiotique.

Évaluation des risques et la conception des méthodes de protection des plantes.

Résumé de l’activité

Les plantes étudiées sont principalement des espèces méditerranéennes (riz, blé dur, agrumes) et tropicales (riz, banane, cacao, canne à sucre). Les agents biotiques utilisés sont des virus, champignon, protistes, bactéries, insectes. Les terrains d’études sont situés en Camargue, au Maghreb, à Madagascar, au Burkina Faso, au Sénégal et en Chine dans le Yunnan.

Il a deux objets majeurs, la plante dans son environnement abiotique et l’environnement microbien autour de la plante. Outre la méconnaissance du monde microbien, tout le potentiel du microbiote végétal reste difficile à exploiter en raison de la grande diversité des activités microbiennes, de leur faible association avec des caractères végétaux, de l’influence de l’environnement. Ces questions entravent fortement le déploiement de solutions à base de microbiote pour la santé des plantes.

Les axes de recherche 

– Le fertibiote

Défini comme une communauté microbienne comprenant des agents bénéfiques associés à un état sain, c’est-à-dire un état stable d’homéostasie et qui peut jouer un rôle central dans la croissance des plantes et l’adaptation aux stress abiotiques (salinité, sécheresse, carence en nutriments) ainsi qu’aux agents pathogènes.

– Le pathobiote

Défini comme étant les agents pathogènes avec leur environnement microbien qui peuvent jouer un rôle clé pour stimuler la dynamique de la maladie et moduler l’émergence ou la non-émergence des agents pathogènes.

– L’interaction entre les plantes

Associées à leur microbiote respectif lorsque le mélange de cultivars ou les cultures associées peuvent favoriser la santé des plantes.

– L’impact des pratiques culturales comme la fertilisation, l’irrigation, le biocontrole sur la résistance aux maladies.

Projets phares

Impact de l’utilisation efficiente de l’azote par le riz sur sa résistance à la pyriculariose.

Financement INRA – FSOV

Phénotypage par des méthodes optiques du blé dur soumis à des stress combinés nutritifs et biotiques.

Financement DigiAG – INRA

Impact des interactions plantes-plantes sur la croissance du riz et sa résistance aux bioagresseurs.

Financement MUSE

Impact des pratiques agricoles et couverts sur la fertilité microbienne des sols en vergers de clémentiniers.

Financement INRA Métaprogramme EcoServ

Suivi environnemental de l’impact de l’inoculation mycorhizienne dans des jardins polyvalents en milieux dégradés.

Financement AIRD – APGMV – CNPq Lutte contre la désertification en Afrique

Quels sont les effets du génotype, du système de culture, du stade de la plante sur l’assemblage microbien du riz et quel est l’impact de ce microbiote sur la santédu riz ?

Financement Cirad

SUCCESS STORY

« Trade-off » entre croissance (production) et défense (protection)

Financement ANR 220k€| Fraysinnet
Le partenariat d’une durée de 36 mois, a comme coût total 526k€.

La problématique initiale du partenaire :dans l’agriculture européenne, deux catégories distinctes de produits de stimulation sont utilisées : les biostimulants et les stimulateurs de défense des plantes. Malgré l’utilisation croissante des produits de stimulation en agriculture, peu d’études scientifiques sont consacrées à déchiffrer l’impact physiologique de ce nouveau type de produits. Alors que les deux catégories de produits de stimulation ciblent la plante pour produire leurs effets potentiels, très peu de connaissances sont disponibles sur leurs impacts combinés sur la plante, et encore moins sur la génétique de la réponse à ces produits de stimulation.

La problématique scientifique :mieux comprendre, en conditions contrôlées, la relation entre la croissance et la défense déclenchée par différents produits de stimulation des plantes. Explorer chez différentes espèces cultivées la relation entre croissance et défense et cartographier dans une population de blé dur la réponse à ces produits. Tester les solutions au champ afin de valider les observations issues des milieux contrôlés.

Les résultats scientifiques et d’intérêt pour le partenaire :les premiers résultats semblent indiquer que le genotype de la plante hôte pourrait jouer un rôle dans l’activité de biostimulation et d’induction des défenses. De même les produits de biocontrôle pourraient modifier l’activité de biostimulation dans certaines conditions de culture.

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